Age de la retraite : le critère économique n’entre pas seul en jeu

On travaille plus à 25 ans qu’à 60 sans se fatiguer, et il faut en tenir compte. Cela est déjà fait plus ou moins pour les carrières longues ou pénible, mais des possibilités généralisées devraient suivre. C’est pourquoi il faut offrir à nouveau des possibilités de retraite progressive dès 58 ans. Actuellement, la retraite à taux plein est à 67 ans, et l’âge minimal de départ à 62 ans et 8 mois (à confirmer). Il est proposé entre 58 et 60 ans de pouvoir choisir de travailler 90% et de gagner 95% payés à la fois par l’employeur et la caisse de retraite. Il est proposé entre 60 et 62 ans de pouvoir choisir de travailler 80% et de gagner 90% payés à la fois par l’employeur et la caisse de retraite. Il est proposé après 62 ans de pouvoir travailler à 50% et de toucher 50% de la retraite. Après 62 ans et 8 mois, seuls ceux qui veulent continuent à travailler avec la proportion qu’ils veulent. Un employé ayant fait une fin de carrière à son rythme choisira plus volontiers de la prolonger. Les intérêts se retrouvent pour toutes les parts : les employés peuvent ajuster leur dose de travail en fonction de leur santé et de leur choix de vie, les employeurs ont moins d’employés âgés victimes de surmenages mais au lieu de cela avec un meilleur rendement, et de plus, ils sauvegardent mieux la culture d’entreprise grâce à la présence de travailleurs expérimentés.

Comme les fins de carrière ont eu tendance à se prolonger au-delà de 60 ans, on facilitera les mutations à partir de 60 ans vers le lieu ou la personne souhaite prendre sa retraite.

Pour financer ces réformes, on fera essentiellement appel à l’employeur : chaque année de travail fourni doit être rémunéré par un salaire pour cette année, plus une fraction de la retraite totale de l’employé. C’est l’employeur qui reste redevable de cela en dernier ressort, mais l’état peut à certaines périodes choisir de délester partiellement l’employeur en établissant diverses taxes sociales autres que sur le travail ou autres que de la TVA. Si l’état décide de supprimer ces taxes, c’est l’employeur qui paie à nouveau.