Faire financer la réindustrialisation par les retraités aisés

Public cible :

Les retraités dont la pension mensuelle dépasse un seuil défini (par exemple, 3 500 € nets par mois), avec un prélèvement progressif en fonction du montant de la pension.

Exemple de barème :

5 % de prélèvement pour les pensions entre 3 500 € et 5 000 €.

10 % pour les pensions entre 5 000 € et 7 000 €.

15 % au-delà de 7 000 €.

Mécanisme de prélèvement :

Le prélèvement s’applique uniquement sur la partie de la pension excédant le seuil (ex. : pour une pension de 4 000 €, seul le montant au-dessus de 3 500 € est concerné).

Le montant prélevé est automatiquement versé à un fonds spécifique au sein de la BPI, sans passer par le budget général de l’État.

Utilisation des fonds :

Les sommes collectées sont exclusivement fléchées vers des projets de réindustrialisation :

Modernisation d’usines existantes.

Création d’emplois dans les secteurs stratégiques (énergies vertes, numérique, santé, agroalimentaire).

Soutien aux PME et ETI innovantes via des prêts à taux zéro ou des subventions ciblées.

Un comité indépendant (composé d’économistes, de représentants des retraités et d’industriels) supervise l’allocation des fonds et publie un rapport annuel sur leur impact.

Garanties pour les retraités :

Transparence totale : Chaque retraité concerné reçoit un relevé annuel détaillant le montant prélevé et les projets financés.

Exonération possible : Les retraités qui investissent une partie de leur épargne dans des fonds labellisés « réindustrialisation » pourraient bénéficier d’une réduction du prélèvement.

Clause de révision : Le dispositif est évalué tous les 3 ans et ajusté en fonction de son impact économique et social.

Objectifs attendus :

Réduire le déficit public à moyen terme en limitant les dépenses de retraites pour les hauts revenus.

Stimuler l’emploi dans les territoires en désindustrialisation.

Renforcer la souveraineté industrielle de la France, notamment dans les filières critiques.

Clément David