Rebâtir la République Associative : donner aux jeunes le pouvoir d’agir.

La vie associative est le premier espace d’engagement, de solidarité et d’éducation populaire. Pourtant, elle s’essouffle faute de moyens, de reconnaissance et de soutien structuré. Cette contribution propose de faire des associations un véritable pilier de la République en sécurisant leur financement, en revalorisant les métiers de l’animation et en donnant aux jeunes un droit réel à l’engagement.

La vie associative est l’un des derniers espaces où la République tient encore ses promesses : solidarité, engagement, éducation populaire, émancipation.

Pourtant, les associations manquent de moyens, de stabilité et de reconnaissance, alors même qu’elles sont essentielles pour accompagner les jeunes, créer du lien social et faire vivre la démocratie au quotidien.

Nous proposons de faire de la vie associative un pilier structurant des politiques publiques. Cela signifie sécuriser les financements par des conventions pluriannuelles plutôt que des appels à projets à répétition, simplifier les démarches administratives et reconnaître pleinement le rôle des bénévoles comme des professionnels.

Nous défendons également une revalorisation des métiers de l’animation, indispensables à la cohésion sociale mais encore trop précaires. La République doit garantir des parcours professionnels stables, une montée en qualification et une rémunération digne.

Enfin, nous affirmons le droit pour chaque jeune de s’engager. L’engagement associatif doit être reconnu dans les parcours scolaires et professionnels, soutenu par des outils nationaux et encouragé dans tous les territoires.

Rebâtir la République associative, c’est donner aux jeunes le pouvoir d’agir, restaurer la confiance collective et renforcer la démocratie. C’est un choix politique clair : celui d’une société qui mise sur l’humain et sur la solidarité plutôt que sur la mise en concurrence permanente.

Tanguy Baldacchino