Une idée destinée à pallier la suppression du service militaire en ce qu’il favorisait la diversité sociale

On s’accorde à dire que l’ancien service militaire était un vecteur majeur de la diversité sociale. Une solution pourrait être cherchée dans des lycées qui corrigeraient cette disparition.

Une idée destinée à pallier la suppression du service militaire en ce qu’il favorisait la diversité sociale

Une classe d’âge: +ou- 80 000 jeunes, filles et garçons.

Des départements hors de l’influence directe des métropoles: +ou- 60

Faire passer l’année de première à tous les jeunes français en internat dans un lycée d’une petite ville, d’une périphérie délaissée ou d’un bourg dans un de ces 60 départements.

Les jeunes poursuivent les études qu’ils ont entreprises jusque là, public et privé, classique ou professionnel, mais en des établissements de 10 à 20 classes de première avec des activités complémentaires, physiques, professionnelles, militaires, écologiques. Ils sont dispersés à travers le territoire national, au hasard ou avec un système de dispersion géographique à affiner et une « permission » de quatre jours par mois, leur permettant de rejoindre leur famille..

En terminale ils rejoignent leurs lieux habituels, choisissent un autre lycée ou bien demeurent dans ce lycée «de province» jusqu’au bac..

Les villes et bourgs qui accueillent ces jeunes hébergent les professeurs et fournissent les emplois logistiques nécessaires aux internats avec l’aide de l’État. Cela contribue à relancer la vie dans ces territoires.

Sur la base de lycées de 400 places (soit 15 classes) cela impliquerait à terme 800000: 400 = 2000 établissements! Soit 2000: 60= 35 par départements ! avec 4 profs/classe = 50/60 profs dans la commune ! Bien entendu, cela ne peut pas couvrir d’un seul coup tout le territoire national mais devrait concerner en priorité les bourgs les plus isolés, ceux en perte de dynamisme et, peut-être aussi les coins «perdus de la République».

Pendant un an au moins, -Les jeunes 1. – Ne perdent pas de temps pour leurs études, 2.- Vivent ailleurs qu’à la maison et connaissent une autre région souvent rurale et peu urbanisée ou, au contraire dans des lieux mal cotés. 3.- Vivent avec d’autres jeunes que sans cela ils ne connaîtraient pas, 4.- Se mélangent socialement

– Les territoires reçoivent un apport de dynamisation économique, sociologique et démographique

Comme on ne pourra pas couvrir tout le Pays d’un seul coup, il faudra la participation des régions pour trouver les premiers territoires d’accueil et organiser les premiers recrutement des élèves d’une façon astucieuse combinant mixités sociale et géographique.

Jean BONNIER