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L’ouverture au monde doit passer par une France plus forte

Il m’est impossible de faire l’impasse sur un domaine, car ils ont tous une importance identique. Aucun ne peut être négligé ou relégué au second plan. Nous ne pouvons laisser un seul domaine en manque, sans réflexion ou sans texte pour l’accompagner. Chaque sujet exige d’être traité, clarifié et posé clairement, afin d’assurer une cohérence d’ensemble et d’éviter des angles morts qui finiraient par fragiliser tout le reste.

Il est temps de s’ouvrir aux Français, notamment à ceux de la classe moyenne, qui se sentent souvent oubliés ou relégués au second plan. Il devient nécessaire d’éviter les aides à gogo, distribuées sans cohérence, tout en maintenant un véritable esprit de partage. L’objectif n’est pas de renoncer à la solidarité, mais de la remettre dans un cadre plus clair, plus juste et plus lisible pour tous.

Aujourd’hui, nous devons apprendre à être à la fois égoïstes et collectifs, comme une équipe de foot : chaque joueur donne le meilleur de lui-même, pense à son propre rôle, mais toujours dans l’intérêt du collectif. Cette vision pourrait inspirer une nouvelle façon d’aborder l’action publique : encourager la responsabilité individuelle tout en renforçant l’unité du pays.

Dans ce contexte, il devient essentiel de durcir certaines lois et d’adopter une position plus ferme pour reconstruire l’avenir sereinement. Beaucoup ressentent le besoin de revenir à l’essentiel, de redonner du sens aux autorités, et de réaffirmer des repères qui semblent s’être effacés avec le temps. Peut-être faut-il même réexaminer certaines lois du passé — même lorsqu’elles ne sont plus envisageables aujourd’hui — car réfléchir à ce qui a existé permet parfois de mieux comprendre ce qui manque ou ce qui doit être repensé (comme la question, évidemment symbolique et polémique, de la peine de mort !).

Il est évident qu’à ce jour, il existe énormément de choses à revoir pour que la parole publique soit réellement entendue. Mais dans cette réflexion, il est indispensable d’éviter les extrêmes, surtout les LFIstes, dont la radicalité peut brouiller les débats.

Revenir à des bases solides, à une approche plus centriste, pourrait permettre de retisser un lien avec une grande partie de la population.

Le PS, dans cette perspective, peut et doit s’ouvrir de nouveau au peuple de la base. Il peut redevenir un espace où les classes populaires, les classes moyennes, et celles et ceux qui ne se reconnaissent ni dans les excès ni dans les promesses irréalistes, trouvent enfin une parole stable, raisonnable et proche de leur quotidien. Cette ouverture, si elle est sincère, pourrait redonner du souffle, du sens et une direction claire pour l’avenir.

BENOIT DESTEIRDT